vendredi 28 août 2009

Activités d'enseignement pour enfants autistes

«Les procédés d'évaluation et de développement des programmes d'enseignement destinés aux enfants autistes, constituant la méthode TEACCH (Treatment and Education of Autistic and Communication handicapped Children), sont universellement reconnus. Cet ouvrage propose un de ces programmes d'enseignement individualisé, modelé en fonction du milieu éducatif, familial ou scolaire. Les domaines fonctionnels retenus, objectifs d'enseignement, sont au nombre de dix (imitation, perception, motricité générale et fine, coordination oeil-main, performance cognitive, compétence verbale, autonomie, sociabilité, comportement) et présentent 296 activités ordonnées selon leur niveau de développement et les degrés de difficultés. Des tables-index donnent pour chaque niveau de développement les activités propres aux différents domaines fonctionnels.
Conçue par des éducateurs et des parents, chaque activité constitue un exercice, mais aussi un support pouvant être modifié selon le comportement de l'enfant. Cet ouvrage met ainsi à la disposition des éducateurs, des parents d'enfants autistes, des psychologues, l'expérience d'un enseignement de nombreuses années.»

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Ce petit livre gisait sur ma table de chevet depuis janvier dernier. Il était depuis longtemps commencé, mais loin d'être terminé. Quand, en avril, j'ai constaté que je ne l'avais toujours pas lu, je me suis dit que j'aurais tout le temps de le terminer durant l'été.
Pourtant, je n'ai jamais eu le goût de recommencer à le lire. La mauvaise traduction m'agaçait beaucoup trop. J'ai jamais vu une mauvaise traduction de même. Et je n'exagère pas: quand on parle de «bruits persévératifs», de «faire des embarras» et quand on répète qu'il faut «faire son éloge» à toutes les deux lignes, on a vite fait de concentrer son attention sur le contenant plutôt que sur le contenu. Comme si ce n'était pas assez, il y a beaucoup de fautes de frappe et même quelques (beaucoup trop, à mon avis) fautes d'orthographe. Mais quel dommage !
Ces derniers jours, j'ai résolu de donner un «boost» et de terminer ce bouquin pour mieux connaître le travail magistral d'Éric Schopler ainsi ses trucs pour enseigner aux enfants autistes. Pour les parents d'enfants autistes, ce livre se révèle sans doute être une véritable bible. Même si les activités proposées sont toutes très behavioristes (les systèmes de récompenses sont tellement omniprésents qu'on dirait parfois qu'il s'agit d'éduquer un chien... Je lis un livre sur le sujet en ce moment et les ressemblances sont troublantes), on voit qu'elles sont tout à fait adaptées aux particularités des enfants autistes. Je ne doute aucunement de leur efficacité lorsqu'elles sont appliquées régulièrement et avec beaucoup de persévérance. De plus, à mon avis, la plupart des activités peuvent être appliquées pour éduquer un enfant sans handicap, à condition d'être adaptées.
À part pour ce qui est de la traduction, j'ai eu une autre grosse déception. J'ai acheté ce livre au départ pour m'aider dans mon stage d'enseignement dans la classe d'enfants autistiques. Or, le livre ne présente que des activités pour les enfants de 0 à 5 ans, et par conséquent, il s'adresse bien plus aux parents et aux éducateurs qu'aux enseignants.
Au final, c'est un trésor à chérir pour les parents d'enfants autistes. Quant aux personnes qui ne vivent pas avec des personnes autistes, ne perdez pas votre temps. Si vous êtes comme moi, vous allez passer votre temps à être agacé par les répétitions inutiles et par la mauvaise traduction. Aux parents d'enfants autistes: si vous lisez l'anglais, optez pour cette version-là de grâce !

dimanche 1 mars 2009

Ma courtepointe en papier

Dans le cadre de mon premier stage, je dois préparer et réaliser une activité avec les enfants. Mon enseignante-associée m'avait suggéré d'aller vers les arts plastiques, puisque c'est la matière la plus facile pour commencer.
J'ai regardé plein de choses sur Internet, et j'ai vu de bien beaux bricolages, mais je n'en trouvais pas qui soient significatifs ET assez courts. J'ai donc montré ma meilleure découverte à mon enseignante, une mangeoire à oiseaux. Elle pensait seulement que c'était une bonne idée, mais que c'était trop cher et long à réaliser.
Elle m'a donc montré quelque chose qu'elle pensait faire depuis un bon bout de temps, mais qu'elle n'avait pas le temps de préparer. Elle ne savait pas encore comment adapter cela aux jeunes non plus, mais elle m'a suggéré de jeter un coup d'oeil. J'ai trouvé l'idée très bonne.
Dans le livre d'éthique et culture religieuse, ils proposent de créer une courtepointe (en papier). Chaque morceau représente un module du livre, et la couture représente, si on veut, la greffe des connaissances générales, et la connaissances des autres. Les enfants doivent trouver une image représentant le module et la coller sur un carton.
Or, le problème ici, c'est que les enfants de la classe voient le livre d'éthique et culture sur deux ans. Et que jusqu'à maintenant, ils n'ont vu que les deux premiers modules.
Cependant, chaque module est séparé en unités. J'ai pensé que les enfants pourraient se séparer les images à trouver, une pour chaque unité.
J'ai trouvé plusieurs sortes de papier de scrapbooking que je suis allée trancher en carrés de 15x15 cm. J'ai pensé qu'ils pourraient coller leurs images sur ce papier et brocher les papiers ensemble au fur et à la mesure au précédent.
Comme les TED ont besoin de voir le résultat final avant d'entreprendre quelque chose, j'ai créé ma propre courtepointe, mais avec des images représentant mes intérêts. Le résultat est très joli. Le voici:


Vous allez me dire que c'est une projet encore plus long que de faire des mangeoires à oiseaux dans des boîtes de lait. Et vous avez raison. Cependant, après avoir fait les débuts de la courtepointe, les enfants n'auront qu'à trouver une image une fois de temps en temps à la courtepointe. Ils la verront évoluer semaine après semaine, ce qui, je l'espère, les motivera dans leur cours d'éthique et culture religieuse.
De plus, c'est une vraie de vraie tâche, comme le Ministère de l'éducation souhaite que nous mettions en place depuis la réforme. Elle intègre des savoirs et des compétences disciplinaires en arts plastiques, en éthique et culture religieuse, en français et même en informatique ! Elle permet de développer des compétences transversales telles que coopérer, mettre en oeuvre sa pensée créatrice et exploiter les technologies de l'information et de la communication. Finalement, elle s'inscrit dans le domaine de formation général de vivre ensemble et citoyenneté.
Même si l'idée m'a été suggérée, je dois avouer que je suis assez fière de mon activité ! Et vous, qu'en pensez-vous ?

samedi 28 février 2009

Semaine de stage complétée

Ma semaine complète de stage est terminée. Si vous vous demandez pourquoi je ne donne pas de nouvelles de mon stage comme je l'avais dit, c'est d'abord parce que j'ai été plus qu'occupée, et surtout parce que j'ai réalisé les risques que courais d'en parler ouvertement. Donc tout ce que je peux dire, c'est que j'adore les enfants de la classe où je suis placée et qu'ils sont beaucoup plus brillants que je ne le croyais.
Ils sont d'une logique incroyable. En fait, ils sont beaucoup plus logiques que nous.
Ils sont également très drôles. Ils prennent tout ce qu'on dit au pied de la lettre, si bien qu'il faut faire attention à ce que l'on dit. Mon enseignante-associée m'a entre autres raconté qu'elle a déjà dit à un petit gars à qui elle enseignant qu'il lui écorchait les oreilles. Qu'est-ce que vous croyez qu'il a fait ? Bien sûr, il s'est approché d'elle pour vérifier s'il lui avait fait mal aux oreilles !
Autre exemple: quand on leur demande ce qu'est le lait de poule, il y a de bonnes chances qu'ils vous répondent que c'est du lait avec une poule dedans. Mais ça, je suis convaincue qu'un jeune enfant répondrait la même chose.
J'ai également pu constater que tous les autistes sont très différents, non seulement en ce qui a trait à leurs intérêts, mais également ce qui concerne les caractéristiques de leur personnalité, leur façon de penser ou encore ce qui fait d'eux des TED. Leur intelligence varie énormément, tout comme leur façon d'entrer en contact avec vous. Certains tenteront à tout prix de vous faire plaisir, et feront preuve d'une empathie inattendue, tandis que d'autres ne vous regarderont même pas. Ce sera comme si vous étiez absent.
J'aurais tellement de choses à raconter ! Malheureusement tout cela a un caractère confidentiel, et je ne voudrais pas qu'un membre de la famille des ces enfants tombent sur ce blogue et reconnaisse les personnes dont je parle.
Rimouski est une petite ville, et on saurait bien vite me retracer, surtout que ma photo est placée bien en évidence sur ce blogue ! J'ai donc pris la sage décision de me taire.

jeudi 12 février 2009

La justice américaine dit non

La justice américaine a refusé d'admettre un lien entre l'administration de certains vaccins et l'autisme. Les familles qui ont intenté les poursuites n'ont donc reçu aucun dédommagement. Cliquez ici pour plus de détails.

vendredi 30 janvier 2009

Les vaccins et l'autisme: un lien ?

Voici un article que je viens de trouver sur Cyberpresse. C'est intitulé: «Autisme et vaccination: une légende urbaine ?»
Une mère d'enfant autiste vient de publier un livre où elle accuse un vaccin d'être la cause de l'autisme de son fils.
Si la grande majorité des études faites à ce sujet infirment la possibilité d'un lien quelconque entre l'autisme et la vaccination, quelques-unes ont également affirmé que la vaccination pourrait être le déclencheur de l'autisme de type régressif.
Bien entendu, les parents d'enfants autistes aux États-Unis s'accrochent à cette hypothèse et demandent en masse à ce que leurs enfants ne soient pas vaccinés.
Qu'en pensez-vous ? Croyez-vous que ça vaut la peine de faire tout un plat de quelques études qui ont reçu peu d'appui de la part des scientifiques ? Croyez-vous qu'il faut empêcher les enfants du Québec de recevoir la vaccination à la rougeole, au tétanos et compagnie dont les conséquences peuvent être aussi importantes ?
Vous l'aurez compris, je trouve que la réaction de ces parents est excessive.
  1. Les études qui appuient cette hypothèse représentent une aiguille dans une botte de foin;
  2. Ils parlent d'une possibilité de lien avec l'autisme régressif, ce qui signifie si je ne m'abuse (corrigez-moi si je me trompe) que l'autisme est déjà dans le patrimoine génétique de l'enfant et que tôt ou tard il se développera. Et puisqu'il est question d'autisme régressif, qu'est-ce qui permet de faire le lien avec le vaccin ?
  3. Mettons la situation à l'extrême: si tous les parents décident de ne pas vacciner leur enfants, qu'est ce qui est le plus probable: qu'ils aient la rougeole ou qu'ils «deviennent» autistes ?

Franchement, je suis très sceptique. Et vous, qu'en pensez-vous ? Est-ce nécessaire de monter sur nos grands chevaux à l'heure actuelle ? Je crois qu'il vaut mieux continuer de vacciner nos enfants au moins jusqu'à ce qu'une réelle étude de grande envergure confirme (et non pas parle de possibilité) le lien entre la vaccination et l'autisme.

jeudi 29 janvier 2009

Un nouveau site Internet pour l'Association de l'autisme et autres troubles envahissants du développement Est du Québec

Leur nouveau site est très intéressant et complet. Je vous suggère fortement de fureter dans les sections témoignages et loisirs et culture.
Dans les témoignages, vous verrez entre autres le témoignage émouvant d'une mère dont le fils a reçu un diagnostic de TED à 26 ans ! Vous rendez-vous compte ?
Vous trouverez également des informations sur Daniel Tammet, dont j'ai précédemment parlé, ainsi que l'histoire fictive inusitée d'Autismapolis, une ville composée de personnes vivant avec des TED uniquement ! Selon vous, qu'est-ce que ça donne ? Allez voir par vous-même !

Annulé / Cancelled

Ma première journée de stage a été annulée à cause d'une tempête. Oui, une tempête qui effectivement était terrible avant que le vent et les nuages s'en aillent pour céder la place à un soleil resplendissant et une belle température douce !
Mon stage commence donc demain, finalement ! Pensez fort à moi !

jeudi 22 janvier 2009

C'est fait !

C'est fait ! Et je n'ai que de bonnes nouvelles ! Les enfants de la classe dans laquelle je vais être sont beaucoup moins pire que je ne m'en attendais. Ils ont toutes de bonnes capacités langagières, et savent écrire et lire. Très bien même. Là où ils sont le plus différents, c'est dans leur capacité de concentration réduite et dans leurs façons de communiquer.
J'ai été témoin de comportements stéréotypés, et de quelques commentaires bizarres, comme «les extraterrestres ont volé mon cerveau» (ce qui d'ailleurs m'a bien fait rire), mais somme toute les enfants que j'ai vus me semblaient presque normaux. Et cela inclut la petite fille qui a une déficience intellectuelle.
C'est en se rendant sur le terrain qu'on s'aperçoit de notre naïveté et de nos préjugés. Peut-être que je changerai d'avis au cours des prochaines semaines. C'étaient mes premières impressions, alors il n'y a rien qui dit que je ne me trompe plus.
En tout cas, pour l'instant, je me sens choyée d'avoir la chance de travailler avec ces enfants, mais aussi avec une enseignante expérimentée. J'ai très hâte de voir qu'est-ce qu'on fait concrètement avec une classe d'autistes du primaire !

mardi 20 janvier 2009

Activités d'enseignement pour enfants autistes

J'ai reçu ma folie de 60$ par la poste hier. C'est le livre «Activités d'enseignement pour enfants autistes», dont l'un des auteur est Eric Schopler, le père de la méthode TEACCH dont j'ai parlé précédemment.
C'est un très petit livre. Je me suis dit d'abord: «Juste ça pour 60$ ?!?!?»
Puis, je l'ai feuilleté pour constater qu'il semble très complet. Peut-être vaut-t-il ce qu'il vaut finalement.
Mais je ne le sais pas, je n'ai pas encore eu le temps de le commencer.
Cependant, je peux déjà faire une constatation qui me désole: les enseignements proposés semblent s'adresser aux parents et d'abord et avant tout pour des enfants de 0 à 6 ans...
Malheureusement, moi je vais être dans une classe de troisième année. Alors, je ne suis pas beaucoup plus avancée: qu'enseigne-t-on aux enfants autistes de troisième année ?
Je vais avoir à planifier une activité ou une intervention auprès de ces enfants. Espérons que j'acquérerai assez d'expérience pour avoir une bonne idée de quoi faire, parce qu'actuellement, je n'ai absolument aucun point de repère.

Première rencontre jeudi

Je vais rencontrer pour la première fois mon enseignante-associée et son groupe d'autistes jeudi. Cette rencontre ne se fera pas dans le cadre du stage, c'est seulement une rencontre préliminaire pour que je puisse me familiariser avec l'endroit et les personnes qui vont m'entourer. J'ai très hâte de les rencontrer et de briser la glace, mais en même temps, j'ai peur...
J'espère que j'aurai l'occasion de vraiment me familiariser avec les pratiques des orthopédagogues en classe, mais aussi hors de la classe. Je me croise les doigts pour avoir un vrai aperçu de ce qu'est le métier d'orthopédagogue afin d'avoir enfin une réponse définitive à mes questionnements: Est-ce fait pour moi, oui ou non ? Suis-je assez solide pour faire ce métier ?

mercredi 14 janvier 2009

Laissez entrer les idiots

Voici le résumé d'un roman que j'ai lu au cours du mois de décembre. Elle a été écrite par un autiste, Kamran Nazeer, qui aujourd'hui travaille comme fonctionnaire au gouvernement britannique.
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«Kamran Nazeer est autiste. En 1982, à l'âge de quatre ans, il entre dans une petite école primaire spécialisée new-yorkaise en compagnie d'autres enfants autistes. 20 ans plus tard, alors qu'il s'est forgé une vie presque "normale", il part à la recherche de ses copains d'enfance. Il retrouve quatre d'entre eux, ceux qui s'étaient surnommés "les idiots", quatre autistes aux vies surprenantes, déconcertantes, différentes. André, Randall, Elisabeth et Craig: un informaticien qui communique ses émotions par le biais de marionnettes; un coursier qui aime garder les yeux fermés à vélo; une pianiste surdouée; un rédacteur de discours incapable de croiser un regard. Quatre vies et autant de parcours étonnants depuis l'école jusqu'à aujourd'hui. Laissez entrer les idiots est un témoignage authentique, captivant et attachant.»
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J'ai adoré ce livre, car il permet de voir l'autisme d'un autre oeil, ou alors de le mieux le comprendre. Celui qui en parle le vit quotidiennement.
Le livre permet également de mieux saisir que l'autisme existe à des degrés divers, et que ce n'est pas parce qu'on reçoit un diagnostic d'autisme durant l'enfance que l'on sera incapable de faire quoi que ce soit de sa vie en vieillissant.
Il permet de mieux comprendre le pourquoi de certains gestes, certaines mimiques qui nous semble à nous incompréhensibles, voire bizarres.
Bref, ce livre nous permet carrément de nous plonger dans l'existence d'une personne autiste, dans ce qu'il vit, ce qu'il ressent. C'est une expérience extraordinaire que je recommande à tous les curieux.

Folie

Je viens de faire une folie...
À l'approche de mon stage qui débute le 29 janvier, je stresse. Je doute aussi. Je doute de mes capacités, de mon choix de carrière.
Vous allez me dire que c'est normal. Soit.
Mais j'ai l'impression de me jeter dans la fosse aux lions. Je me trouve totalement inconsciente de m'être inscrite en adaptation scolaire et sociale. Dans ma tête, l'adaptation scolaire, c'était enseigner aux enfants qui ont des difficultés en lecture, ou en calcul. Pas enseigner à des personnes ayant une déficience intellectuelle à lacer leurs souliers !
Je n'ai que des connaissances théoriques sur les autistes. J'ai beau connaître plein de méthodes qui supposément fonctionnent avec les autistes, savoir qu'ils ont certaines particularités, etc... Mais ça ne change absolument rien au fait que je n'en ai jamais approché un, que je ne sais pas comment agir avec eux, comment me présenter à eux, et surtout, surtout... je n'ai aucune idée de ce qu'on leur enseigne concrètement en troisième année.
Alors, comment faire pour savoir si je vais aimer ce que je vais faire ? L'autisme, la déficience intellectuelle comme tout plein de désordres mentaux également me fascinent en ce qu'ils ont de différent. C'est leur état qui m'intéresse plus que ce qu'ils sont concrètement dans la vraie vie. J'ai plus l'âme d'une chercheuse que d'une praticienne, je pense.
Mais je peux me tromper. Puisque je n'en ai jamais approché...
Heureusement, je vais pouvoir vérifier cela sur le terrain. Car pour l'instant, je n'ai aucune idée de ce qui m'attend... Et ça m'angoisse. Énormément.
Pour tenter de calmer mon anxiété, j'ai fait la seule chose que je sais faire. Des recherches. Et j'ai trouvé un livre sur Amazon, assez cher merci, qui explique ce qui est enseigné à ces enfants. Je voudrais tout savoir avant d'y être, non seulement pour ne pas avoir l'air d'une cruche, mais aussi pour me donner l'illusion que je suis en maîtrise de la situation. Ce qui est bien sûr totalement faux.
Bref, tout cela pour dire que je viens de dépenser beaucoup d'argent pour à peu près rien en bout de ligne. Ah que j'ai hâte de briser la glace ! Je vais peut-être me sentir mieux...